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dimanche 4 octobre 2020

Archéologie des occupations humaines à Nkoltang (Gabon) : études des sites NKO 26 et NKO 27

Le Gabon est un pays d’Afrique Centrale ayant pour capitale politique Libreville (Estuaire du Gabon). Sa première découverte archéologique remonte à 1886. Il s’agissait de la découverte hache polie, par l’administrateur français Reichenbach, lors de la construction d'un chemin fer dans les environs de Libreville. Cette unième découverte attesta l’existence d’une occupation préhistoire de la Province de l’Estuaire en particulier et du Gabon en général.

Cependant, de 1886 à 1961, l’Archéologie gabonaise est marquée par des ramassages isolés de vestiges et de prospections sporadiques effectuées par des amateurs. Avec l’engouement des indépendances, dès 1960, les recherches archéologiques du pays passent dans les mains des organisations et des spécialistes de la science archéologique. Comme organisations, il y avait la Société Préhistorique et Protohistorique du Gabon (S.P.P.G.), l’Office de la Recherche Scientifique dans les Territoires d’Outre-Mer (O.R.S.T.O.M.) qui deviendra Institut de Recherche et de Développement (I.R.D.), le Laboratoire National d’Archéologie (LA.N.A.) sise à l’Université Omar Bongo de Libreville, le Centre de Civilisations Bantu (C.I.C.I.B.A.) et Paléogab. Ainsi, de part et d’autre du pays, les connaissances sur les cultures préhistoriques vont permettre de séquencer la Préhistoire gabonaise tout en mettant au-devant les caractéristiques de ces séquences chrono-culturelles.

Notre étude révélait que la distribution spatiale des populations à Nkoltang (Estuaire du Gabon) était largement tributaire de la fin des chantiers forestiers et de la proximité des principaux axes routiers. En 2019, les groupes ethnolinguistiques présents étaient les Fang, Kota, Punu, Nzébi, Gisir, Téké, Tsogo, Massango, Puvi et Mpongwè. D’après les source orales, les fondateurs de Nkoltang sont les Fang notamment Ndong Abo et Abo Eyene respectivement des clans Ntun et Oyek.
Après sa fondation, durant le XXème siècle, à la recherche d’un emploi rémunéré des populations des Provinces de l’Ogooué-Ivindo (Kota), de Nyanga et de la Ngounié (Punu) et de l’Ogooué-Lolo (Nzébi) vinrent se joindre à eux.
Sur le plan archéologique, la Province de l’Estuaire reste la mieux connue, mais l’histoire de peuplements préhistoriques de certaines régions reste encore méconnue. C'était le cas de la région de Nkoltang dont les premières recherches réalisées en 2016 ne faisaient qu’un inventaire de ses sites (2) (NKO 26 et NKO 27) et du matériel archéologique. Si l’histoire récente de Nkoltang restait la mieux connue, l’histoire préhistorique, quant à elle, restait un total mystère jusqu’en 2016. En effet, le diagnostic réalisé lors de l’extension de la zone économique spéciale de Nkok a permis d'attester une présence d'occupation humaine ancienne dans la région. Il était conduit par Archeoteam.
L’étude des deux (2) sites, qui s’appuyait sur les recommandations de leur rapport, fut menée entre 2017 et 2018 de le cadre de la rédaction d’un Mémoire de Master. Au terme de ce travail, par analogie, il ressortait qu’à partir de ces deux (2) sites, NKO 26 et NKO 27, la région avait respectivement accueilli des populations durant le Néolithique récent et l’Âge du fer récent gabonais.

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